dimanche 11 mars 2012

CONCERT de Printemps à BAGNOLS

DIMANCHE 18 Mars 
Eglise à 16 h
Prix des places 10 € - enfants gratuit

Ensemble Instrumental AD LIBITUM
au Programme : Haydn, Mozart, Sibelius, Grieg...

Bugnes et vin chaud offerts après le concert




mardi 6 mars 2012

Randonnée à Cotignac

Le village actuel de COTIGNAC et son rocher aux maisons troglodytiques                                                                                                  
Aujourd'hui, avec un ciel bleu, un léger vent, une température fort clémente, j'ai randonné avec mon club "les randonneurs dracéniens", comme tous les mardis. Nous sommes allés au sommet du Grand Bessillon qui culmine à 813 m dans le centre Var. Panoramas époustouflants avec vue dominante sur 360 °.
Puis nous avons visité Cotignac, un village de caractère. Village dominé par un majestueux rocher de tuf de + de 80 m de haut. A l'ère quaternaire, la rivière la Cassole coulait au sommet de ce rocher et le village actuel n'était que la base de cette immense chute d'eau. D'où l'architecture tourmentée de cette falaise façonnée par l'eau. Aux environs de l'an 1000, des habitations troglodytiques y ont été aménagées. Elles permettaient aux habitants et à leurs animaux de s'y réfugier durant les périodes d'invasion.

mercredi 22 février 2012

Le printemps arrive

Ça y est : plein soleil à nouveau et températures en hausse : 20 ° !  Pas un nuage dans le ciel. C'est super :  on recommence à respirer, randonner, jardiner...

mercredi 1 février 2012

Qui a parlé de chaleur ???

Eh, oui ! c'est bien connu : après la pluie vient le beau temps ! Après la chaleur, le froid, ou la neige. Ça y est, c'est fait : il a neigé hier tout l'après midi (sur Bagnols et sur Draguignan...). Voici une photo côté nord de la maison - de Draguignan. Impossible de prendre la voiture ce matin car chemin gelé. Dommage : une grosse branche d'un olivier s'est cassée. Et que va devenir le bougainvillée qui n'a pas été couvert !!!???...

jeudi 26 janvier 2012

TEMPÉRATURE CLEMENTE

Aujourd'hui, l'atmosphère s'est sérieusement refroidie. Grosse différence avec hier où j'ai pu faire un parcours de golf avec 21 ° en milieu de journée : fabuleux à cette époque !  Quel plaisir de golfer à S-Endréol : pas de béton, la nature, la verdure, les écureuils, les canards sur les points d'eau et les familles de ragondins, non apeurés, qui se promènent sur les fairways....et grignotent des glands.

mercredi 18 janvier 2012

Classement La Magnanerie

Youpi !!!
J'ai obtenu aujourd'hui la labellisation  3 * pour "La Magnanerie". Je peux donc utiliser l'appellation : 
MEUBLE DE TOURISME 

lundi 16 janvier 2012

Bernard PIVOT – Les mots de ma vie - extrait


Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est  désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible,  c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce
que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.

Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand  ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce  n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi.
Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de  projets
, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà,  entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes  et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient
plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu  dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon  égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais  impitoyables.
Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
Le plus terrible est venu des  dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
 « Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds!
Ils croyaient probablement me faire plaisir en  décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des
Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus!
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est  levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler.
Puis la  priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment  vieux, si je lui étais apparu fatigué.
 « Non, non, pas du tout, a-t- elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt : «Vous  pensiez que…? --
Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que  ça vous ferait plaisir de vous asseoir. –
Parce que j’ai les cheveux blancs? –
Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…--
Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? –
 Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --
Une question de quoi, alors? –
Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je  crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise,
ni à l’amour, ni à la sexualité, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises.
C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du
Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de
son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se
révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.
Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement.
Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans
modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.

mercredi 11 janvier 2012

La Galette des Rois


La tradition de la fête des Rois date, selon certains historiens, de l’époque romaine. Attesté dès le 14e siècle, l’usage de désigner le jour de l’Épiphanie un « roi de la fève » en cachant, dans une galette, un grain de froment, un petit billet en bois ou une figurine en porcelaine a perduré au fil du temps.
Plusieurs textes montrent qu’on « 
tirait les Rois » à la cour de France au 17e siècle et au 18e siècle. En 1792, un député de la Convention demanda la suppression de cette fête jugée anti-civique et contre-révolutionnaire, mais la gourmandise des Français l’emporta sur l’appétit d’égalité : la galette, un temps rebaptisée galette de la Liberté, fut maintenue !
Au début du 20e siècle, les pâtissiers menacèrent régulièrement de faire la grève de la galette, comme on peut le lire dans
La Tradition en 1904 ou dans Le Petit Parisien en 1909. Pour vous prémunir contre une éventuelle pénurie de galette des Rois, vous trouverez dans Gallica quantité de recettes en vers ou en prose : la pâte feuilletée, la frangipane ou le gâteau des Rois n’auront plus de secrets pour vous. Munis du Guide du savoir-vivre moderne, vous pourrez ainsi fêter les Rois dans les règles de l’art !

samedi 7 janvier 2012

Quelques vers de Pierre de RONSARD .... à méditer

France de ton malheur tu es cause en partie,
> > Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.
> > Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers
> > Qui se moquent de toi quand tu es en danger,
> > Car la plus grande part des étrangers obtiennent
> > Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.
 
Pierre de Ronsard (1524 -1585)